Compte rendu des vols
26/01/2013 - Vol d'Onde
Ce samedi avait lieu l'assemblée générale de l'aéroclub.
J'avais donc prévu d'aller sur place quoi qu'il arrive. Mais la
chance est avec moi ce week-end (après 2 week-ends de pluie) car
le vent sera de la partie.
Le matin, les instructeurs se réunissent, si bien que les vols
démarreront l'après-midi pour les élèves.
La météo prévoit du Nord Nord-Ouest à 20km/h, avec des rafales à 45km/h.
Arrivé sur place, la biroute est bien horizontale, et la direction est confirmée.
Pas de cumulus, mais des lenticulaires bien haut dans le ciel...
Comme il y avait la réunion instructeur le matin, il y a beaucoup d'instructeurs disponibles.
Et comme il y a l'AG le soir, il y a pas mal d'élèves aussi.
Malgré le vent, on sortira donc le remorqueur.
Je volerais avec Alain, sur le Papa Delta (tout rose).
Il est équipé en torpédo, et un
téméraire passe avant moi pour s'y essayer malgré
le froid.
Le tour sera assez rapide.
La raison nous fera remonter la verrière classique histoire de
garder nos deux oreilles, et surtout de pouvoir s'entendre correctement
durant l'instruction.
Ca fait 4 semaines que je n'ai pas volé, du coup j'ai un peu peur d'avoir beaucoup perdu.
J'ai mangé rapidement (brieffing à 13h30 et 1 heure de
route, ça veut dire un repas à 11h30), et j'espère
que mon estomac gardera ça pour lui.
On s'aligne donc sur la piste, biroute toujours horizontale et quasiment plein nord.
J'explique à Alain que mes treuillées ne sont pas encore bonnes. Par exemple que j'ai du mal à savoir
quand commencer l'arrondi.
La réponse est simple. Quand la treuillée commence, on
maintient le planeur en ligne de vol pendant quelques secondes.
Et ce qui donne le départ de l'
arrondi, c'est
quand la roue quitte le sol.
Ca devient plus clair.
Ensuite, l'arrondi doit durer
3s environ, en étant
très souple, je commence à intégrer cette partie.
J'applique les conseils, et je ne m'en sors pas trop mal.
Viens alors la question de l'
angle que j'ai toujours du mal à juger.
Dans mes précédentes treuillée, il était insuffisant.
Là encore les conseils d'Alain sont précieux.
Il suffit de
laisser l'horizon disparaître sous le capot.
A ce moment là,
on regarde les bouts d'aile et on cale 45°.
J'applique encore les conseils, et ce n'est pas trop mal,
jusqu'à ce que je relâche l'assiette sans m'en rendre
compte.
La sanction est immédiate, le badin affiche 120km/h qu'Alain annonce à la radio.
Mais il a mit le doigt sur mon défaut.
Plus qu'un problème d'atteinte de l'angle, mon problème vient du fait que je
relâche cette assiette.
C'est ce qu'il faudra que je travaille la prochaine fois.
Au final, Alain largue car la vitesse est trop élevée.
Nous sommes déjà largement assez haut, et les
conditions du jour sont suffisantes.
Je largue le bout de câble potentiel (je ne savais pas que c'était Alain qui avait largué).
Direction la pente. Mais je n'ai pas pris le chemin le plus court, ci-bien qu'Alain reprend les commandes un court instant.
Ce n'est pas la première fois qu'on me fait la remarque.
Le prochain coup, il faudra que je pense à vraiment
aller droit vers la pente.
Avec ce vent, la pente donne bien.
Par contre, on est plutôt secoué.
Le premier virage est plutôt moyen, encore un problème de maintient d'assiette.
Mais je suis moins stressé que lors de mes autres reprises, j'ai l'impression que je reprends mes reflexes plus vite.
Dès le second virage, c'est beaucoup mieux.
On fait donc quelques aller-retour sur la pente, et ça pousse
fort. Je croise les doigts pour que mon estomac me laisse tranquille.
On prend de l'altitude assez rapidement, mes les autres, qui sont bien plus haut, ne sont pas sur la pente.
On les voit tous à faire pratiquement du sur-place.
Je continue de faire des aller-retour sur la pente, et la masse d'air se calme.
Ca devient beaucoup plus régulier, plus doux.
Au bout de quelques minutes, on s'essai à s'écarter un peu de la pente, et c'est magique...
Voilà que le planeur monte tranquillement avec un vario à +1m/s.
L'air est calme, le soleil brille, et le paysage est magnifique.
Le compensateur est réglé et on peut lâcher le
manche et laisser faire le planeur qui glisse tranquillement sur
l'onde...
C'était vraiment appaisant. Nous sommes monter ainsi à près de 1000m.
On a parcouru les alentours de l'aéroclub, jusqu'à être à la verticale de Saint Rémy.
Au loin, plus à l'Est, on voyait les évolutions des élèves en voltige.
Un peu plus tard, on a profité de l'altitude pour travailler les AF.
Rien de nouveau, si ce n'est qu'on a répété le travail de l'assiette :
On affiche (franchement) une
assiette qu'on pense
correspondre à une vitesse. On
attend quelques secondes que le
badin se stabilise.
Puis on
ajuste si ce n'est pas bon.
Avec les
AF sortis, c'est pareil. Sauf
si on veut accélérer, c'est idiot, mais il faut penser à
rentrer les AF avant de modifier l'assiette, sans quoi le taux de chute accélère d'autant.
On a également travaillé le décrochage. Rien de nouveau. Il faut
pousser le manche pour reprendre de la vitesse, et quand c'est fait, on
tirer doucement sur le manche pour reprendre une assiette normale,
sans y aller trop fort pour ne pas mettre un facteur de charge trop important sur la machine.
En cas de
décrochage dissymétrique, c'est pareil, on
pousse sur le manche et on corrige la
dissymétrie au pied.
Pour l'atterrissage, j'ai laissé faire Alain. Il y avait trop de
rafales près du sol, et la 30 est vraiment trop stressante pour
un débutant dans ces conditions.
En résumé, un bon vol d'1h15 très agréable
et qui m'a bien détendu, tout en me remettant le pied à
l'étrier.
Vivement le prochain ;)
30/12/2013 - Météo incertaine mais grand ciel bleu
Je n'ai pas volé depuis un mois et demi. Heureusement que Jean-Luc est là pour me motiver.
Je n'ai pas trop dormi les jours précédents, on verra ce que ça donne côté fatigue.
Le vent est annoncé plein nord
pour 15km/h, mais devrait décroitre rapidement pour être
à 5km/h nord nord-est à 16h.
Il va falloir voler ce matin.
| Jour |
Heure |
Temp. |
Vent km/h |
Pluie
sur 3h |
Humidité |
Pression |
Temps |
| dir. |
moy. |
raf. |
Lun
30 |
04:00 |
3 °C |
 |
15 |
30 |
-- |
87 % |
1027 hPa |
 |
| 07:00 |
2 °C |
 |
15 |
-- |
-- |
87 % |
1027 hPa |
 |
| 10:00 |
4 °C |
 |
10 |
-- |
-- |
77 % |
1027 hPa |
 |
| 13:00 |
8 °C |
 |
10 |
-- |
-- |
64 % |
1026 hPa |
 |
| 16:00 |
8 °C |
 |
5 |
-- |
-- |
72 % |
1024 hPa |
 |
| 19:00 |
3 °C |
 |
0 |
-- |
-- |
82 % |
1025 hPa |
 |
| 22:00 |
3 °C |
 |
0 |
-- |
-- |
82 % |
1025 hPa |
 |
METAR: LFMV 300630Z AUTO 36006KT 330V040 9999 NSC 04/01 Q1025
short-TAF: périmé (45360 heures)
long-TAF: LFMV
300500Z 3006/3106 35010KT CAVOK BECMG 3009/3012 VRB03KT TEMPO 3012/3106
09005KT TEMPO 3100/3106 2000 BR PROB40 TEMPO 3103/3106 0400 FG VV///
Malgré la date de mon dernier vol (et pas de simulateur non
plus) je vais essayer de bien appliquer les précédents
conseils.
En espérant ne pas être gêné par le mal au coeur.
De retour de vol, la météo n'a pas été
surprenante. Au sol, la manche à air était calme, passant
parfois dans une légère brise d'est (moins de 5 noeuds).
Par contre, en l'air (au point Zob), le petit drapeau avait l'air de donner.
Quelques VI démarrent, et finalement ça tient.
Je fini par m'élancer.
La treuillée n'est pas trop mauvaise, mais la rotation est toujours trop forte d'après mon instructeur.
J'ai l'impression que j'ai mieux maitrisé l'assiette à 45°.
Par contre, je n'ai pas controlé la vitesse, et c'est Cyril qui a annoncé le 130km/h à la radio.
Le pilotage en lui même était moins mauvais que ce que je
craignais (après tout ce temps), mais la mauvaise gestion de
l'assiette en virage était revenue.
Pas comme à mes débuts, parce que je gardais le regard
devant, mais il y avait quand même parfois une petite
accelération.
Par contre, j'ai eu 2 fois un problème d'inclinaison pendant le virage (un peu trop prononcée).
La pente ne donnait pas grand chose, un léger zéro positif par endroit.
Mais le vol au raz de la pente était plutôt
intéressant... On sentait parfois une aile se soulever,
indiquant qu'il fallait se rapprocher, tout en vérifiant que le
bout d'aile ne touche pas le rocher.
Les erreurs de pilotage pardonnaient moins, mais on se maintenait juste
en dessous de la hauteur de crête, perdant en virage ce qu'on
gagnait en ligne droite.
Mais une erreur de symétrie combinée à une
mauvaise assiette nous aura fait perdre les quelques mètres
nécessaires à nous maintenir, ce sera donc le moment de
la vent arrière en 16.
Côté atterrissage, l'arrondi n'était pas génial, mais sans être violent.
Le vol a duré 20 minutes. Pas de mal au coeur.
Bref, pas mon meilleur vol, mais il m'a permis de reprendre les sensations.
L'idéal serait de revoler dans une semaine maximum.
16/11/2013 - Treuil par ciel
couvert et faible Vent de Nord
La météo
s'annoncait incertaine. Certe le vent était donné
plein nord, et la force, même si prévue faible
(15km/h), devait être suffisante.
Mais
l'inquiétude était autour de la pluie
annoncée faible mais présente entre 10h et 13h.
Après
quelques hésitations, je me décide quand
même, malgré le ciel vraiment couvert au dessus de
chez moi.
Arrivé sur place, le plafond nuageux est
bas (1000m?) et sombre, mais le ciel est plutôt
dégagé plus au nord, vers Avignon.
Le
premier élève décolle pendant qu'on
s'active sur la piste pour ne pas avoir trop froid. On se croirait en
hivers.
Finalement, c'est vers 11h30 que je
m'élance. Mon instructeur est Laurent.
J'appréhende
un peu la remorquée, que je n'ai jamais faite parfaitement
jusque là.
Je ne m'en sort pas trop mal, mais
toujours ce defaut d'être un peu brusque.
Par contre
j'ai mieux contrôlé le roulage à part
qu'il a peut-être un peu trop longtemps.
Pendant la
montée, le cabré était insuffisant (de
l'ordre de 40°), et ce sont encore les indications de
l'instructeur qui me permettent de corriger;
Mais en regardant
sur les côté, j'ai bien vu les 45° quand
c'était bon.
La correction d'inclinaison ou de
trajectoire s'est faite naturellement.
Par contre la vitesse
était trop élevée, c'est à
la demande de mon instructeur que j'ai fait l'annonce radio, et pas
à mon initiative.
Il faut que j'y pense plus vite.
Malgré
celà, la treuillée a été
à près de 140km/h pendant un moment.
Au
largage, pas de problème, je reprends l'assiette correcte
pour avoir ma vitesse, puis j'engage mon virage tranquillement.
Arrivé
sur la pente, ça ne pousse pas trop fort, mais le vario
fleurte quand même avec les +1 voir +2m/s.
Parfois
il est nul, parfois en -1m/s.
C'est bien suffisant pour se
maintenir au dessus de la crête, mais on ne regagne pas grand
chose de plus que ce que l'on perd en virage.
Par
rapport à la semaine dernière, les virages sont
mieux.
L'assiette est mieux maitrisée, et c'est en
maintenant le regard devant que ça fonctionne.
En
effet, tel un pilote de moto, j'ai le mauvais réflexe de
tourner en observant l'intérieur du virage, au lieu de
regarder devant pour avoir le repère capot.
Il faut
bien entendu regarder l'intérieur du virage
régulièrement pour assurer la
sécurité.
Mon instructeur est vraiment
attentif, car il notera ces défauts, voir même
plus tard sur quoi se porte mon regard, alors qu'il est dans mon dos.
Impressionnant.
Et surtout, ça permet de progresser rapidement.
On
a donc continué le vol de pente un moment, les pieds au
frais (en effet, mes chaussures sont aérées sur
le dessus, et c'est une mauvaise idée quand il fait froid).
On
a ensuite travaillé les Aérofreins tranquillement,
limité par la perte d'altitude difficile a regagner ensuite
et le trafic sur la pente.
Au titre des défauts,
j'ai toujours du mal a doser le palonnier dans certains virages,
régulièrement du pied droit.
Dans
les autres anecdote le flarm a bipé vert pour un planeur
arrière droit alors qu'il était devant
à gauche (et devrait être rouge).
Méfiance
donc, c'est un bon outil, mais ça ne donne qu'une
indication. D'autant qu'il n'indique la présence que d'un
seul planeur, même s'il y en a 3.
Donc toujours le
même réflexe : quand le flarm sonne, on cherche le
planeur visuellement et on étend la recherche pour s'assurer
qu'il n'y a pas un autre danger ailleurs.
Et puis il faut
penser que parfois, les planeurs ne sont pas
équipés.
Autre exercice
impressionnant : l'instructeur mets le planeur en dérapage,
et on voit le badin s'écrouler alors que ce n'est pas vrai.
C'est
parce que les prises de pression statiques reçoivent une
pression dynamique. Du coup, ça affiche n'importe quoi.
Là
encore, ça rappelle que les instruments ne sont qu'une
indication. Le bruit aérodynamique en est une autre, bien
plus fiable.
On atterrira enfin sur la 16.
Les
messages radio sont maintenant maitrisés.
On
n'annonce pas la "main droite" pour la 16 car c'est le circuit
classique. On ne le fait que pour la "main gauche".
Le circuit
de la 16 est un peu perturbant car la vent arrière est parallèle
à l'axe d'atterrissage, et pas à la piste (36).
Il faut donc partir un peu plus à l'ouest en
vent-arrière que ce qu'on ferait naturellement.
L'étape
de base n'est pas non plus parallèle à la route,
même si elle donne une idée de l'endroit
où on fait le virage pour l'étape de base.
La
gestion des AF était meilleure pour cet atterrissage, mais
concentré sur cette tache (gestion vitesse et plan), j'ai
négligé l'arrondi (regard loin devant), si bien que le planeur a
rebondi doucement 2 fois.
Deuxième erreur, j'ai
tardé à corriger au palonnier un
décalage d'axe.
Pour finir, je n'ai pas eu le
réflexe de tirer au contact final avec le sol, pour plaquer
la roue arrière.
Mon regard était trop
lent, il faut vraiment regarder devant soit, et donner des coups
d'oeuils rapides au badin.
Pour finir, je ne me suis pas
souvenu de quel côté le manche devait
être poussé pour protégé
l'aileron au sol.
C'est du côté de l'aile
au sol, mais ce n'est pas naturel (en général on
contre).
Le vol aura duré 1h20.
Pas
de problème de mal au coeur, ni de fatigue
particulière.
En conclusion, un vol vraiment sympa.
J'étais en forme, mes reflexes étaient revenus.
Il faut vraiment que j'essai d'être régulier.
Mon
instructeur a vraiment pris le temps de m'expliquer les choses, et j'ai
retenu beaucoup car j'avais déjà acquis le
éléments précédents.
Ca
fait du bien de voler, et malgré le froid et la
luminosité moyenne, je ne regrète pas d'avoir
fait le déplacement... même si les routiers on
bloqué l'autoroute pour le retour.
On a
failli repartir pour un tour de piste et potentiellement travailler une
casse cable.
Mais lors de la CRIS, je constate un bruit
anormal en butée d'AF...
Finalement, le planeur
sera mis de côté. Comme quoi, ça sert
la CRIS, même sur un planeur qu'on vient d'utiliser.
10/11/2013 - Treuil et Vent de
Nord-Ouest
La
météo annonce un vent de nord Nord-Ouest
à 20km/h pour le matin, puis une baisse du vent
vers 16h avec une orientation de plus en plus Ouest.
Je démarre
donc vers l'aéroclub plein d'espoir, sachant que je n'avais
pas
piloté depuis plus d'un mois (snif).
Par contre, la
semaine
fut difficile et je n'avais pas beaucoup dormis, pas sûr
d'être dans les conditions idéales pour vol.
Arrivée
sur place, la météo tient ses promesses, mon
état de fatigue aussi.
Nous
sommes 3 sur le Roméo-Alpha, le premier
élève
décolle tard (11h30) car notre instructeur (le chef pilote)
organise le lâché d'un
élève..
Il se posera vers midi.
Le
vol sera donc après le repas. Brieffing rapide, un peu de
caféine pour se ternir réveillé.
Nous
serons les premiers à nous lancer avec Alain mon
instructeur.
La CRIS est bien rentrée, ainsi que
les annonces radio. La treuillée démarre.
Un
peu de correction nécessaire, mais ce n'est pas un
problème.
La difficulté pour moi reste
de maîtriser l'assiette de monté à
45°.
Par contre ce coup-ci, la vitesse est bien
maîtrisée.
Alain
me signalera malgré tout la nécessité
de tirer un
peu plus sur le manche pour se caler à 45°.
On
arrive sur la pente, la dynamique est là, mais pas
très puissante.
J'avoue
que je n'ai pas trop regardé le vario, mais la zone sur
laquelle
le vario était positif se limitait à la section
centrale
de la pente, du point "Zob" juste avant le cirque.
Si on
ajoute le
délais depuis mon dernier vol au fait que je pilotais sur
une
machine différente (avec des repères capot
différents) il m'a fallu un temps pour retrouver mes
marques,
notemment sur le maintient de l'assiette en virage.
C'est
finalement revenu, et les aller-retour sur la pente ont duré
une trentaine de minutes.
Après
ça, l'atterrissage a été moyen. Mais
là
encore, j'ai pour la première fois
géré l'ensemble
des paramètres.
Il a manqué un peu de
relâchement des AF sur la fin, ainsi que de tirer le manche
une fois le contact au sol.
C'est
un point important qui permet, par un effet girouette, de stabiliser le
planeur réduisant le risque de cheval de bois.
En
tout cas j'ai pris beaucoup de plaisir dans ce vol, même s'il
a été de courte durée (30min).
06/10/2013 - Treuil et Mistral
La
météo annonce un vent de nord Nord-Ouest
à 15km/h avec rafales à 20km/h pour le matin,
puis
jusqu'à 40 km/h avec rafales 60km/h.
Finalement
sur place, le vent n'est pas si fort, aux alentours de 20km/h, et il
n'y a pas de rafales.
Après une attente
assez longue (normal les collègues ne veulent pas
redescendre) c'est finalement à midi que je
décolle.
Je tente de piloter la
treuillée, mais j'ai le mauvais reflexe de tirer trop
violemment sur le manche. La vitesse de treuillée est trop
élevée, et malgré l'annonce radio, on
ne ralenti pas.
Au final la montée sera un peu
écourtée.
Pas de problème, on
est largement assez haut pour rejoindre la pente.
Plus tard,
on travaillera l'arrondi pour me montrer combien il faut que ce soit
fait en douceur.
On se place donc en ligne de vol le
long de la crête.
Le vario fluctu de 0 à
+2m/s, mais est souvent situé entre 0 et 1m/s.
Nous
montons doucement mais surement.
Le
vol est calme,
car même si le vent est bien présent et donne une
bonne dynamique à la pente, il n'y a pas de rafale.
De
plus les thermiques démarrent tranquillement
manifesté par de petits cumulus en formation.
La
visitbilité est très bonne, ainsi que la
luminosité générale, ce qui donne un
spectacle magnifique.
Mon instructeur en profite
pour m'indiquer un peu les lieux et points de repère du coin.
Vers
l'Est, Tarascon et juste à l'Est du Rhone, Beaucaire.
Un
peu moins à l'Est, mais plus au Sud on distingue les Beaux
des Provences
Plus au nord Avignon.
Nous
travaillerons aussi la sprirale, avec l'utilisation du compensateur
pour laisser faire la machine.
On rectifie juste
l'inclinaison, et la trajectoire si on est éjecté
de l'ascendance.
Durant notre vol, nous avons
également croisé 3 vautours fauves.
Un
instant magnifique.
Nous avons
continué
en traquant les petits cumulus en formation.
Les ascendances
étaient sympa avec des vario souvent aux alentours de +2m/s.
Parfois
des dégeulantes, mais quand même rares,
même si le vario a affiché jusqu'à
-4m/s.
Le vol aura duré 2h, et mon
instructeur m'a donné les indications pour se poser en 30,
et donc faire un bon circuit :
- la-vent arrière en
suivant les vignes en losange écrasé
-
l'étape de base entre le bout des vignes et les rochets,
-
puis la finale à partir des rochers.
C'était
le vol idéal pour comprendre qu'il faut laisser faire le
planeur, et que s'il y a une petite vague, on peut laisser le planeur
la prendre, puis revenir à son vol, comme le ferait un
bateau...
Merci
à mon instructeur pour ce
vol vraiment agréable.
D'autres
photos du vol sont