Vol à voile


Introduction

Passionné depuis toujours par tout ce qui vole, je me suis lancé dans le modélisme.
Rapidement ce sont les planeurs et particulièrement le vol de pente qui m'ont attirés.
Mais le vieux rêve d'Icare ne m'a jamais quitté.
Et voilà qu'un jour, je me décide à me lancer dans le vol à voile grandeur.

Le choix de l'Aeroclub

Mon choix s'est porté sur l'Aéroclub de Saint Rémy les Alpilles, à l'Aérodrome de Romanin à Saint-Rémy-de-provence
Plusieurs raisons à celà :
- le site est hyper beau
- l'ambiance est vraiment sympa
- il y a une pente pour voler par Mistral
- Il y a un treuil qui diminue le coût de l'apprentissage.
- La journée est séparée en 2, ce qui permet de voler au choix, soit le matin, soit l'après-midi, soit les deux.
   Ce qui choisiront la demi-journée pourront en profiter pour consacrer du temps à Madame qui vous remerciera.
- le parc de machines

Le seul inconvénient est la distance. Mais en roulant tranquillement, on met pile poil 1 heure.

Le coût

En planeur, on sépare le cout d'un vol en 2 parties :
- la mise en l'air
- la location de la machine en fonction de la durée du vol

Pour la mise en l'air, on peut choisir :
- le treuil : 12€ la treuillée, ce qui nous amène à environ 400m de hauteur.
- le remorqueur : entre 25€ et 40€ selon la durée du remorquage, et la hauteur de largage désirée

Pour la location du planeur, il faut compter environ 25€ de l'heure.
Pour diminuer le cout, on peut choisir des forfais à utiliser dans l'année :
- 25 heures qu'on paie 20h
- 50heures qu'on paie 37,5h
- les forfais illimités (K8 à moins de 250€, monoplace à moins de 900€, toute machine à moins de 1300€).

A celà, il faut ajouter le coût le montant annuel d'inscription au club ainsi que la licence.
Pour celà il faut compter environ 330€.

Pour finir, il faut compter le prix de l'essence et du péage pour atteindre le club.

Si on a des conditions météo mauvaises, on peut faire plusieurs treuillées dans la journée (si on veut s'entraîner au décollage et à l'atterrissage).
Si elles sont moyennes, on peut faire un remorqué et un vol de 20 minutes à 1 heure.
Mais quand les conditions sont bonnes, une seule treuillée permet de voler de 1h à 2h30, selon que le pilote a envie de se reposer (au sens figuré, puis au sens propre).

A raison d'un vol tous les 15 jours, il faut donc compter un budget mensuel d'environ 150€ par mois, tout compris (trajet, etc) mais hors cotisation.
Sur l'année ça représente un budget d'environ 2100€ pour 50 heures dans l'année sans utiliser de forfais.
A noter que 50 heures, c'est beaucoup pour un débutant. Mais on sait qu'avec ce budget, on est large.

Pour info, si vous avez la chance d'avoir moins de 25 ans, tous les tarifs sont revus à la baisse d'environ 20%.
Il est également possible d'avoir des bourses pour aider à financer l'activité.

J'oubliais de préciser le coût de l'instruction.
Et bien dans la plupart des clubs de vol à voile, il est gratuit.
En effet, la plupart des instructeurs sont bénévoles, et voler seul ou avec un instructeur coûte le même prix.
Etant donné qu'on prend du plaisir à voler, même avec un instructeur, il n'est pas utile de se dépêcher d'avoir son brevet.

Le mal de l'air

Je suis très sensible au mal des transports.
En voiture, en train, en métro, en bateau (le pire).
Bref, je suis vraiment le mauvais candidat, et je craignais que ça m'empêche de réaliser mon rêve.
D'autant qu'en planeur, on tourne dans les thermiques.
En pratique, je me rends compte que je ne suis pas le seul.
Même parmi les marins, je me rends compte que certains sont sensibles.
Mais comment font-ils?
Et bien, après une période d'accoutumance, le mal des transport disparaît.
Il faut donc être le plus régulier possible, et y aller progressivement après une grosse période d'inactivité.

Le risque

Je suis encore trop débutant pour pouvoir bien le maitriser.
Le planeur est une machine performante, et s'il décroche à 60km/h, il peut voler jusqu'à 200km/h (il faut quand même éviter ces vitesses).
Ca laisse de la marge pour se sortir des mauvaises situations.

Les risques auxquels on est confronté dès le départs sont :
- au sol, lors du décollage des machines : on aide, il faut être prudent
- au décollage, en cas de casse cable, si une aile touche le sol, etc..., il faut larguer rapidement et récupérer sa vitesse pour se poser convenablement.
- à l'atterrissage, comme sur tous les aéronefs
- en vol, il faut toujours faire attention aux collisions.
C'est pour ce dernier point que le parachute est obligatoire dans la machine. Je n'ai encore jamais croisé quelqu'un qui l'a utilisé, mais il parait qu'il sauve quelques personnes tous les ans.

Reste la crainte de ne pas pouvoir rentrer à l'aéroclub car après-tout, il n'y a pas de moteur.
Pour l'instant, c'est l'instructeur qui gère, mais à chaque vol, il faut prendre l'habitude de repérer des champs vachables.

A l'heure actuelle, je ne me suis jamais senti en danger dans un planeur.
Pour celà, on applique les procédures strictement, et on grade de bonnes marges de sécurité.






Nombre de visiteurs depuis le 05/10/13 :
""